Un restaurant proche de l’Ain et l’Isère

Un restaurant proche de l'Ain et l'Isère

L’Isère et l’Ain, sont deux départements limitrophes, qui recèlent de nombreux trésors culturels et gustatifs. Châteaux, mémorial, maisons fortes … se partagent ainsi ce territoire avec des paysages agrémentés de cascades, de grottes ou autres marais. Mais, cet endroit ne peut pas être évoqué sans qu’une envie de s’attabler ne survienne. En effet, mets délicats et vins locaux font aussi sa réputation.

Quelques idées de découvertes

Morestel, autrement nommé la cité des peintres, a conservé le château et ses remparts, qui fortifiaient autrefois la ville. Accompagnés d’Augustine la Fouine, les enfants, avec leurs parents, auront le bonheur de découvrir les secrets cachés, révélés au cours d’un jeu de piste dans l’enceinte du bourg. Quant aux adultes, ils peuvent parcourir les ruelles de la vieille ville, pleines d’échoppes d’artisans locaux.

En poursuivant la route vers le département de l’Ain, les curieux découvriront le village de Brangues, patrie d’adoption de Paul Claudel. Ce village des basses terres dauphinoises est connu pour ses maisons de calcaire blanc et pour ses toits de tuiles plates. Les habitants ont su conserver des particularités architecturales, telles que les pignons à mantelure. De nombreux lavoirs et le château de la famille Claudel font la réputation de cet endroit.

Le passage de l’Isère à l’Ain se fait par un pont majestueux, le pont routier de Groslée. La construction de cet ouvrage a connu bien des tumultes, puisque la première demande a été établie en 1807 et autorisée par décret de l’Empereur. Mais, les travaux n’ont jamais eu lieu pour cause de problèmes financiers. En 1898, la traversée s’effectuait toujours par le bac. Le projet qui aboutira finalement, est élaboré en août 1905. Après quelques retards, dus à des divergences de répartitions des coûts entre les instances départementales, la construction commencera en 1910 et sera inaugurée en 1913, par le ministre de la Marine de l’époque, Pierre Baudin.

Pendant les deux grandes guerres, le pont est relativement épargné. Mais, l’augmentation du trafic routier exige quelques renforcements de l’ouvrage par la suite. Ce pont, à travée unique, est ainsi entièrement boulonné et soutenu par quatre câbles porteurs.

L’hostellerie

De l’autre côté du pont, l’hostellerie du port de Groslée, tend les bras aux curieux, venus visiter ce coin de France. Ce restaurant, repris en 2019 par deux nouveaux gérants, était auparavant le fief de la famille Penelle, réputée pour ses quenelles de brochets et son gratin dauphinois. Travaux, nouvelle carte, propositions novatrices, Emmanuel et Géraldine ont tenu a tiré partie du lieu et offre désormais une salle et une terrasse pouvant accueillir plus de 200 personnes. La vue sur le fleuve et sur le pont est un attrait supplémentaire, qui apporte beaucoup de sérénité, de calme et de détente.

Des espaces dédiés aux enfants et aux boulistes ont été remis au goût du jour. Ils accueillent maintenant, sous de grands arbres, les joueurs venus se détendre après un bon repas.

Le menu, quant à lui, fait la part belle aux recettes traditionnelles du Bugey. Les produits sont principalement locaux et tout est élaboré sur place. Volailles à la crème et aux morilles, grenouilles en persillade, tous deux accompagnés d’un gratin dauphinois, sont incontestablement les deux plats phare de l’établissement. Mais, les amateurs de pizzas et de burgers se régaleront aussi, grâce à des préparations concoctées avec soin.

Les vins proposés sont essentiellement locaux, le terroir vinicole de l’Ain étant très riche. On retrouve notamment des cépages tels que le Chardonnay, le Jacquère, le Pinot gris ou la Mondeuse. Impossible de ne pas agrémenter un dessert ou un apéritif avec le fameux Cerdon issu d’une méthode ancestrale et de ses bulles légères.

L’été, le restaurant propose un espace « Ravito ». De nombreuses randonnées sont en effet possible autour de St-Benoît. Mais, surtout, la ViaRhôna, qui longe le fleuve de la Suisse jusqu’à la méditerranée, ne manque pas de guider les cyclistes jusqu’à l’hostellerie. Les sportifs peuvent ainsi faire une pause, en extérieur en dégustant glaces, smoothies, milkshake, cocktails, panini ou autres petits gâteaux. De 10h à 18h, les clients peuvent ainsi compter sur cette halte bien méritée.

L’hostellerie du Port de Groslée accueille un panel de visiteurs riche et varié. Gourmets, randonneurs, cyclistes se côtoient ainsi dans ce restaurant, dont le leitmotiv principal est de donner du plaisir à une clientèle de plus en plus nombreuse.         

    

Manger japonais à Strasbourg Reichstett
Profiter de conseils pour choisir un restaurant fruit de mer à Cabourg